Niemandsland
Art et vie à l'époque du Coronavirus
Nous vivons une période pleine de défis en tant que société et en tant qu'individus, mais aussi de grands changements, je pense. Peu de temps avant que notre vie ne change soudainement, en mars avec le confinement, l'actrice Deborah Weber et moi-même nous sommes rencontrés pour une séance photo pour son spectacle.
L'actrice d'origine suisse vit et travaille à Paris depuis dix ans. Sa pièce s'appelle « Niemandsland », une identité en mouvement. Ça parle de l'histoire d'une jeune femme qui est née et a grandi dans une zone rurale de Suisse, mais qui est trop à l’étroit dans son pays d'origine, et qui rêve de devenir quelqu'un d'autre. Elle part et pendant son voyage de l'identité, elle se retrouve et se réinvente entre étroitesse et éveil, patrie et liberté, nostalgie et sécurité, joie de vivre et frustration.
La pièce « Niemandsland » est à découvrir le 30 mai au théâtre le Samovar à Bagnolet, et le 25 octobre 2020 au théâtre Granges Pour Roulottes à Erlach en Suisse.
Un endroit qui n’appartient à personne. Un endroit entre deux pays, entre deux cultures, entre deux personnes, entre deux corps, entre deux pensées différentes. C’est l’intérieur d’une personne. Toi aussi tu portes un Niemandsland en toi, des zones non connues, non touchées, non habitées, non explorées ou refoulées, rejetées. Pas de règle, pas de loi, inventes les, c’est génial. Oui, il y a la place pour la métamorphose. Ça entoure des frontières, c’est dangereux et excitant en même temps, comme la métamorphose.